Projet en cours soutenue par la Région grand Est.

Les chiens, comme les arbres, sont aujourd’hui souvent sélectionnés pour des raisons esthétiques. Ils sont régulièrement soumis à des tailles, qui symbolisent leur domestication et les projections que nous portons sur notre environnement. Ces pratiques, qui s’apparentent souvent à des soins, impliquent une tentative de contrôle et une forme de violence. Le pelage rebelle est taillé en pompons, la végétation chaotique est contrainte et prend des formes géométriques. Cela révèle la relation ambiguë entretenue avec notre environnement. Mon travail photographique se penchera sur cet aspect. Ces deux séries ont pour point de convergence la taille et la sélection, elles présentent des sujets dont l’état se trouve à la jonction du naturel et de l’artificiel.
Les photographies d’arbres et des chien vont être tiré à l’échelle 1:1. Cette approche accentue la frontalité des photographies et confirme l’existence de leur sujet.